Les espaces verts du Jardin Secret sont aujourd’hui répartis en jardin exotique et en jardin islamique.
L'aménagement de ceux-ci a été conçu par le paysagiste Tom Stuart-Smith. Le jardin exotique abrite des plantes provenant de différentes parties du monde, ce qui rappelle l’aspect expérimental des grands jardins de Marrakech.
De l’époque médiévale jusqu’au début du XXe siècle, Marrakech a en effet représenté le modèle même de la ville-jardin, ce dont témoignent les surnoms historiques de la ville (“rose parmi les palmiers”, “oasis dans le désert” ou encore “Al-Bahja”, cité de la vie heureuse et du plein air), ainsi que les jardins de l’Agdal et de la Ménara.
Le jardin islamique a, quant à lui, été restauré avec l’aspect qu’il avait probablement au XIXe siècle. Ce type de jardin, étroitement lié aux structures du riad, était une oasis de paix, l’ombrage des arbres et l’intimité de l’espace clos étant propices au farniente et à la contemplation.
Le plan quadripartite du jardin islamique, déjà observé dans les jardins persans de Cyrus le Grand au VIe siècle av. J.-C. et au Maroc dès le début du XIIe siècle, et qui fut inventé dans le but de faciliter l’irrigation des terrains, rappelle la description du paradis faite dans le Coran.
Le jardin se présente en effet comme une métaphore du paradis ; c’est un lieu sacré, aux règles géométriques strictes, dans lequel l’ordre musulman s’impose sur le désordre de la nature sauvage.
Depuis XVIe siècle